De fille en aiguille (Big H Shooting) - Glen Chase - Editions et Publications Premières - 1978

Roman d'action et d'érotisme, publié en 1978.

THÈME : Cherisse Dellissio, dite Cherry Delight, dite Cherry O, est un agent du SPASM. Elle se voit confier une mission originale : retrouver et protéger Gary Glitter, un savant. Celui-ci a inventé une formule : un substitut de la drogue, sans aucun danger. Naturellement, cela menace tout le trafic de drogue mondial et la mafia veut l'éliminer, ainsi que son invention. Cherry le retrouve sur une île des Caraïbes. Mais, poursuivis par les mafieux, ils doivent se réfugier dans la villa d'un riche armateur grec. L'embêtant est que cet homme ne va pas tarder à séduire la belle rousse, provoquant l'incompréhensible jalousie de Glitter, qui disparaît. La mission va devenir de plus en plus compliquée. D'autant que la mafia parviendra à éliminer l'inventeur et que Cherry rentrera à New York vaincue, pour une fois.

CET OPUS : Nous sommes en 1978 et ça sent la fin. La série des Cherry O ne va pas tarder à s'arrêter. En effet, ça sent la fin : cet opus est franchement mauvais et ennuyeux. En fait, plus que de ratage, il faudrait parler de bizarrerie. Ce roman est bizarre. Que tout soit invraisemblable, passe encore. Mais ce Glitter est si bête qu'on se demande comment il a pu inventer quelque chose ! Et qu'on se demande aussi comment l'explosive rouquine peut coucher avec lui, mais il est vrai qu'elle a coutume d'user de son corps. Les rebondissements sont bizarres aussi.

Surtout, il y a le dénouement : Cherry O va échouer dans sa mission ! C'est si incroyable qu'on croit à une erreur. Et puis, non. Vraiment, un roman bizarre, et mauvais. Le seul moment accrochant est le séjour des héros dans la villa du riche armateur, laquelle nous vaut une belle scène d'orgie, suivie d'une autre sur un water-bed. On aurait aimé que ça dure plus longtemps. Un passage intéressant qui surligne encore le côté étrange de ce bouquin. Vraiment, il était temps que la série s'arrête, et elle s'arrêtera peu après. Triste fin pour une collection qui aura illuminé les seventies et notre jeunesse.