Le Paradis du couscous
Hier soir, mes amis et moi avons tenté une aventure : aller dans le XVIè. Cela dans le but de découvrir un endroit tout nouveau, puisqu'il vient juste d'ouvrir : Le Paradis du Couscous. Un restaurant qui prétend devenir le temple du couscous.
Nous y sommes donc allés. Hélas, de paradis, il n'y a point. Et de miracle non plus. Déjà, en voyant la salle du sous-sol, où on nous a installés, j'ai commencé à avoir des doutes. Petite, étroite, exigue. On y était serrés, et avec un net sentiment d'avoir été parqués. En tout cas, une impression d'étouffement.
Mais c'est surtout la suite qui s'est révélée décevante. Le couscous ? Eh bien, un simple couscous standard. Apparemment, des boîtes ouvertes et réchauffées. La semoule sans saveur, les merguez noircies, les boulettes fades. Ajoutons que la quantité n'y était guère. N'importe quel couscous de Belleville ou de Barbès est meilleur. Même le thé à la menthe semblait se réduire à de l'eau chaude. Précision : on nous a fait payer 20 euros pour ça. Quant au service, pathétique : les serveuses complètement dépassées et paniquées, au point que les thés ont mis trois quarts d'heure à nous parvenir. Je n'accablerai pas ces malheureuses, mais plutôt le patron, qui s'est bien gardé de montrer son nez de toute la soirée, abandonnant le personnel à son sort. Je suis reparti très tard, en me disant que c'était enfin fini.
Alors, si vous passez par le XVIè et devant ce "paradis", poursuivez votre chemin et préférez l'enfer.