Nouvelle vie
J'ai oublié de vous le dire. Mais de toute façon, vous vous en fichez complètement. J'ai décidé de quitter Facebook. En fait, non, puisque j'y suis toujours. Mais je ne veux plus m'y rendre et je n'y interviens plus.
La raison en semble évidente : quand on a 170 « amis » et que, au bas mot, 150 d'entre eux n'en ont rien à carrer de ce que vous faites, on commence par se démotiver et on finit par se décourager. C'est ce qu'il m'est arrivé.
Bref, je ne suis plus sur Facebook. Du coup, me voici rendu (comme disent nos amis québécois) à mon existence « d'avant ». Je me retrouve, à nouveau, en train d'imprimer des manuscrits et de les apporter au photographe pour faire la reliure. Je me retrouve, à nouveau, dans des papeteries, à faire des provisions de feuilles blanches et d'enveloppes. Et à projeter des courriers futurs et variés. Ce que je faisais jadis et que je redécouvre aujourd'hui.
Bon, au passage, je constate simultanément que j'ai tendance à dépenser un peu plus de pognon. Mettons que c'est un autre sujet.
Je préfère penser que je redécouvre que j'ai du temps. Pour faire des courses, pour me balader, pour écrire, pour un tas d'autres choses. Même du temps pour ne rien faire, aussi. Tout le temps que je n'avais pas quand je le passais sur le réseau social. Conséquence : je me remets à élaborer des plans littéraires, activité un peu oubliée.
Enfin, pour résumer, je retrouve ma vie d'avant et je me dis que ce n'est, finalement, pas plus mal. Et si la vie était mieux sans Facebook ? Je me contente de poser la question.